Le Danemark, connu internationalement pour son niveau élevé de protection sociale et de solidarité avec les groupes vulnérables, a été en première ligne pour promouvoir le "principe de normalisation" en ce qui concerne les personnes handicapées. Toutefois, ces idéaux et ces objectifs de politique sociale se sont avérés difficiles à réaliser dans la pratique. Aujourd'hui, les personnes handicapées sont toujours confrontées à des défis dans diverses situations. Les conditions de logement sont l'une d'entre elles.
De nombreux jeunes handicapés vivent dans des unités d'hébergement municipales, en particulier ceux qui ont un grand besoin de services. Malgré les bonnes intentions, cette forme de logement entraîne la stigmatisation de ces personnes. Qu'il s'agisse d'un handicap auditif, d'un diagnostic d'autisme, d'une cécité, d'une déficience intellectuelle ou d'un fauteuil roulant, les personnes handicapées devraient bénéficier des meilleures conditions possibles pour mener une vie indépendante, développer leur potentiel, poursuivre leurs rêves et contribuer à la société et à la communauté. L'architecture joue un rôle clé dans la réalisation de ce décalage décisif.
Dans cette session, des exemples concrets de différents sites de construction ainsi que des conceptions architecturales sont discutés sous l'angle de la création d'un foyer plutôt que d'un simple logement, et de la manière d'éviter une division entre "eux et nous" et de se concentrer plutôt sur "nous",
Les conclusions des chercheurs et les expériences vécues par les jeunes sont fusionnées dans une conversation ouverte sur les maisons conçues pour les personnes ayant des besoins d'assistance. Ces exemples permettent de discuter de la manière de créer une société dans laquelle les personnes handicapées et non handicapées bénéficient de l'égalité des chances.
Les questions discutées par le panel sont les suivantes : Comment l'architecture peut-elle contribuer à exiger un foyer plutôt qu'un simple logement, à favoriser l'inclusion et à garantir que personne n'est laissé pour compte ? La conception universelle est-elle un outil utile dans ce processus ou que faudrait-il de plus pour assurer l'inclusion réelle et un foyer pour tous ? Comment l'architecture peut-elle contribuer à créer une société où il y a de la place pour tout le monde, où chacun voit la personne - et non le handicap - et où tout le monde peut réaliser ses rêves et son potentiel ?
Les sessions marquées Next Gen sont organisées par des étudiants et des jeunes professionnels.